L'Ordre de la Patte d'Acier
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L'Ordre de la Patte d'Acier

Guilde Pandarène neutre sur le serveur Kirin Tor, World of Warcraft.
 
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 Neige Sanglante

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AuteurMessage
Xian Li Langue de Feu




Messages : 19
Date d'inscription : 20/01/2015

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MessageSujet: Neige Sanglante   Neige Sanglante Icon_minitimeMer 11 Mar - 15:48

Demain, c'est enfin le jour J. Je me prépare depuis des année pour cet événement, depuis que mon père m'a convaincue... ou plutôt imposé, de marcher sur ses traces et celles de mes ancêtres.
Je le vois encore, me toisant de toute sa hauteur, avec son regard inquisiteur, les mains dans son dos comme à son habitude et s'exprimant de sa voix grave et grondante.


« Père... Vous vouliez me voir ? » Fis-je en entrant dans la pièce principale de ce qui fut la maison familiale, non loin de Fleur de L'aurore.

La pièce était assez vaste, rectangulaire, plus longue que large et bien éclairée par la lumière du soleil encore bien bas, s'infiltrant par des fenêtres habilement disposée sur les parties est ou ouest de la salle. Je me souviens bien de cette maison, quand on entrai, on ne pouvait que contempler la profondeur de la grande salle ainsi que le brasier qui alimentait presque continuellement la cheminée. A droite et à gauche de la porte, il y avait les escaliers menant à l'étage où se trouvaient les chambres. Au centre, une grande tablée de la même forme que la pièce et entourée de dix-huit chaises, effectivement, la famille comptais beaucoup de membres et il fallait pouvoir accueillir tout le monde lors des repas. Devant l'âtre embrasé, en arc de cercle, quatre tabourets en forme de coques avec des accoudoir molletonnés sur lesquels trônais des coussins des plus moelleux.

Lao Flamme-Brumeuse, mon père, il était là, debout devant la cheminée, imposant de son habituelle posture fière, daignant a peine m'accorder un regard, il fixait le brasier devant lui, immobile tel une statue. Il prit la parole de sa voix rauque.

« Oui. J'avais à te parler. Assieds-toi. »

Je m’essaya sur la chaise la plus éloignée, face à la cheminé et il se retourna. L'armure qu'il portait à se moment là, le foulard rouge et le symbole à sa ceinture, je reconnus cet équipement... celui des Pandashans. Je redoutais ce jour et je savais ce qu'il allait m'annoncer.

« Comme tu le sais, les Flamme-Brumeuse ont tous été des pandashans, certain de renom et d'autres plus modeste. Et ce depuis la création du monastère. Une longue lignée de Gardes Sombres. En tant qu'héritière, tu te dois de marcher sur leurs traces, sur mes trace. »

Sur ces mots, je sentis une boule m'enserrer la gorge et le ventre, je ne voulais pas devenir pandashan et encore moins garde sombre.Il y eu un silence qui sembla durer des heures. C'est hésitent que je décidai de prendre la parole :

« Si je puis me permettre Père... Je pense que la voie des Omnia serait plus ad-... »

« Foutaise ! » Reprit-il en haussant le ton, je baissa les oreilles et la tête, en fermant les yeux.
« Tu seras Garde Sombre ! Comme le veut la tradition des Flamme-Brumeuse » Il reprit son calme placide et se mit à me toiser de haut
« Quoi qu'il en soit... Dans trois mois aura lieu l'épreuve des Fleurs Rouges. Tu n'y participeras pas, cependant, dans deux ans, tu y seras ! »

Il se rapprocha de moi d'un pas tranquille et déposa quelque chose sur la table, devant moi. Un anneau d’ivoire taillé avec finesse et plaqué du symbole des pandashan, le Tigre Hurlant.

« Prépare tes affaires, nous partons pour Kun'Lai demain matin, à l'aube. Nous avons une petite maison la bas, tu y termineras ton entraînement sous ma surveillance pour que tu sois prête le jours venue. Durant cette période, je ne serait plus ton père mais ton maître d'arme, je serait inflexible. »

Silencieusement je me leva, je m'inclina devant mon père en prenant l'anneau et je pris la direction de ma chambre, le regard bas, observant le sol. J'étais tiraillé par l'envie de pleurer et de hurler. Arrivé dans ma chambre, je me laissa tomber sur mon lit, le visage dans mon coussin. Je me redressa une ou deux minute plus tard, le regard embrumé par les larmes, je pris une petite pierre entre mes pattes, du jade taillé et polis, sertis pour servir de pendentif.

« Maman... que dois-je faire... ? »

Après m'être calmée et avoir recentrer mes esprits, je leva les yeux pour observer la chambre, une petite chambre modeste, le lit calé dans le renfoncement du mur du fond. Sur la droite, en dessous de la fenêtre, une table servant de bureau avec un nécessaire d'écriture proprement rangée, des feuilles de parchemins correctement empilés, une longue plume bleue nuit au reflets violacés avec un fin pinceau pour extrémité, était allongée juste à côté, non loin d'un flacon d'encre noire.
Sur la gauche, un petit miroir carré était accroché au mur, au dessus d'une petite tablette sur la quelle trônait une vasque d'eau en bois sombre et une serviette blanche pliée avec soin. Je m'approcha du miroir et fut un peu choquée par ce que je vis... Une pandarène rousse, au regard
turquoise terne, qui avait perdu son éclat. J’observai mon reflet pendant quelque minutes, j’eus l'impression d'avoir pris dix ans en moins d'une heure.


Je me détourna de mon reflet pour m'affairer à préparer mon paquetage.  Vêtement chaud, nécessaire de toilette, rubans pour les cheveux. Je me releva et observa autours de moi pour voir si quelqu'un m’observait, puis je me rapprocha de mon lit. Après avoir regarder encore une fois si je n'était pas observée, je souleva le matelas et extirpa un livre relié par un fil rouge qui se trouvait sous une planche de bois mal fixée. Je m'assis sur le bord de mon lit après avoir remit le matelas et j'ouvris le livre, dévoilant une calligraphie soigneuse, réalisée au pinceau et à l'encre noire.

Le livre décrivait en premier lieu, une série d'avertissements sur son contenue. La suite décrit l'utilisation de la magie liée au feu par les runes. La suite des explications étant tout simplement un vaste charabia pour toutes personnes n'ayant pas été ne serait-ce qu'un peu initiés à la chose. Une petite phrase discrète et une signature figure à la toute dernière page de l'ouvrage :

« Pour toi, Lin, ma chère fille.

 Laïla Flamme-Brumeuse
 »

A ce moment là, je repensais à Maman, Une omnia, modeste, et pourtant elle a écrit ce livre permettant d'apprendre à se servir de la magie. Je souriais en remontant loin dans le passé, en repensant aux bon moment passé avec mes parents.. puis des souvenir plus sombres, plus ressent me vinrent en tête, le jours ou mon père à changé du tout-au-tout. Ils avaient été tout deux été appeler à se joindre à une bataille face aux Yaungols, à Kun'Lai, j'étais encore toute petite. Mais... Quand ce fut terminé, seul mon père rentra, dévasté... aussi bien physiquement que psychologiquement. Les combat avaient duré des jours. Ce qui renversa le cour de la bataille fut un explosion, due à un sort que Maman avait lancée mais qui avait mal tourné... Elle fut emportée par en même temps que les Yaungols qui menaient l'attaque. La rune qu'elle avait posée devait couvrir une retraite tactique mais elle explosa trop tôt et elle était trop près.

Depuis se funeste jour, mon père changea, devenant ce qu'il est aujourd'hui, glaciale et refermé sur lui même. C'est depuis ce jour qu'il refuse que je devienne Omnia et c'est pourquoi je cache cet ouvrage. Si il venait à le trouver, il s'en servirait probablement pour allumer le feu de la cheminée...
J'enroulai le livre dans une épaisse couche de vêtements pour pourvoir le prendre avec moi sans risque. Mon père a beau être comme il est, il ne fouillera pas dans mes affaires
.

N'ayant ni faim, ni l'envie de voir mon père, je sautai le repas, préférant rester dans mon lit et n'ayant pus m’empêcher de le ressortir de mon sac, je me mit à lire l’œuvre de ma mère, je souhaitai plus que tout, suivre ses traces à elle, apprendre la magie qu'elle a tenté et tente encore de m'enseigner. Ce n'est que quelque heures plus tard, alors que la nuit avait enveloppé le paysage d'un voile des plus sombre, percé de la lueur blanche de la lune, que je refermai enfin mon livre, mes yeux fatigués ne demandant qu'à ce fermer. Je refermai mon livre pour le range à nouveau dans mon sac de voyage et ne plus l'en sortir avant d'être arrivé à Kun'lai et d'être à l’abri des regards. Je m'en retournai dans mon lit, m'installer confortablement et je m'endormis d'un sommeil agité et peu reposant, bercé par le son d'un vent léger qui vint se heurter à la façade de la maison.


Très tôt le matin, alors que le soleil n’annonçait même pas sa venue, je fut réveillée par le pas lourd de mon père qui se tenait probablement déjà sur le départ. Je me levai, m'habillai pour ensuite me laver, le tout en prenant mon temps vu que ce loisir m'était quand même accordé puis je descendis rejoindre mon paternel. Arrivé en bas, je le vis jeter une bûche dans la cheminée et se redresser, croisant les patte dans le dos, comme toujours. Le repas fut consistant et ce n'était pas plus mal, je ne savais pas combien de temps nous allions marcher. Nous prîmes la route peu de temps après, le tout dans un silence pesant. Il avançait d'un pas rapide, comme si les deux ans qui nous séparaient de l'épreuve allaient défiler en un claquement de doigts. Le voyage dura trois jours, durant les quels je pus me changer les idées en observant le paysage et relativiser en me disant que ça pourrait être pire...

Nous arrivâmes sur les hauteur d'une large colline pour se retrouver face à une ancienne ferme. Sur notre droite se trouvait une vielle grange, la maison était pile en face et sur la gauche, il y avait une grand terrain. La grange avait pas mal de vécu, le bois était usé et décoloré. La maison semblait dans le même état, des épais rideaux rouges empêchant de voir l'intérieur. Pendant que j'observai les lieux, mon père ouvrit la porte de la maison dans un grincement relativement sinistre. Je commençai à avancer pour le rejoindre et il ressorti aussi tôt et m'adressa la parole pour la première fois depuis le départ :


« Lin, vas poser tes affaires, ton entraînement va commencer je veux te voir sur le terrain dans deux minutes. ».
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